Un réseau de trafiquants de GHB a été démantelé mercredi matin dans la région de Montréal.
L’enquête a commencé en mars 2022. Le premier jour de la saisie, ce sont 77 litres de GHB, plus de 1300 litres de GBL, l’un des ingrédients du GHB et d’autres ingrédients qui servent à créer la drogue, qui ont été saisis.
Les policiers ont tenté par la suite de découvrir qui était derrière cette organisation criminelle.
La porte-parole de l’escouade régionale mixte de la Sûreté du Québec, Éloïse Cossette, raconte que les recherches ont mené par la suite à d'autres saisies importantes.
«C’est une drogue qui va être consommée de façon récréative par des gens, mais malheureusement, d’autres gens qui peuvent être mal intentionnés, vont l’utiliser dans d’autres circonstances comme une "drogue du viol".»
Puissante, selon les médecins
De son côté, l’urgentologue et toxicologue, Guillaume Lacombe, soutient que cette drogue peut être très puissante pour celui ou celle qui la consomme.
«Lorsqu’on parle de GHB, ça aura un peu l’effet de l’alcool, mais à des forces beaucoup plus grandes.»
Écoutez la porte-parole de l’escouade régionale mixte de la Sûreté du Québec, Éloïse Cossette et l’urgentologue et toxicologue, Guillaume Lacombe, expliquer à Luc Ferrandez que cette drogue est répandue et dangereuse.
