La plupart des joueurs de la Ligue américaine peuvent jouer un match dans la Ligue nationale. Mais combien d’entre eux peuvent jouer tous les soirs dans la LNH?
C’est le défi qui attend les Québécois Rafaël Harvey-Pinard et Alex Belzile : être bons soir après soir, estime l’analyste Dany Dubé.
Les minutes de jeu sont plus exigeantes dans la LNH. Surtout pour les joueurs en transition d’une ligue à l’autre. L’écart entre le meilleur et le moins bon joueur de chaque équipe est beaucoup plus grand dans la Ligue américaine. Il y a donc plus de place sur la patinoire.
Individuellement, les joueurs sont moins bons, moins forts et font donc plus d’erreurs dans l’exécution de jeu. Même un joueur faisant partie de l’élite chez les juniors n’est pas garanti d’une place dans la grande ligue.
Dany Dubé prend comme exemple Jean-Sébastien Dea, dominant chez les juniors à Rouyn-Noranda, solide dans la Ligue américaine, qui n’a joué que 34 matchs dans la LNH.
Il note aussi la percée de Michaël Pezzetta l’an dernier avec les Canadiens, ce qui lui a valu un contrat, mais qui a plus de mal cette saison.
En terminant, il dénonce les comportements dégradants révélés cette semaine dans le hockey junior canadien en espérant que les dirigeants seront imputables.