Affrontements violents au Pérou qui paralysent le pays depuis le week-end : les troubles ont commencé le 7 décembre après la destitution et l’arrestation du président de gauche Pedro Castillo. Il a été accusé d’avoir tenté un coup d’État en voulant dissoudre le Parlement qui s’apprêtait à le chasser du pouvoir.
40 pour cent du pays est bloqué par des barrages routiers. Des manifestations de citoyens, en majorité de communautés autochtones protestent contre la destitution de Castillo.
«C’est très des difficultés démocratiques sur le continent sud-américain. [...] Castillon est en prison. Il a été remplacé par sa vice-présidente, qui est très impopulaire. Le Pérou vit sous la loi d’urgence. Cette crise illustre le ras-le-bol des populations qui se sentent abandonnés par des régimes, souvent corrompus.»
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Écoutez l'intégralité de la chronique de Jean-François Lépine, au micro de Paul Arcand.