Les mères et leurs alliées exigent que les gouvernements protègent immédiatement leurs enfants de l’augmentation des inégalités et de la dégradation des écosystèmes. Voici une entrevue avec Anaïs Barbeau Lavalette, auteure, cinéaste et co-instigatrice de Mères au front, et Françoise David, militante, femme politique féministe et altermondialiste.
Celles-ci demandent une plus grande justice sociale et un environnement sain : la paix dans le monde en dépend, de même que le bonheur des gens.
Pour la fête des Mères, deux mouvements féministes différents joignent leurs forces à l’occasion de la grande manifestation Du pain et des forêts, qui aura lieu à Québec dimanche.
Ce grand rassemblement est le fruit des efforts du mouvement Ma place au travail, qui se mobilise depuis plus d’un an pour dénoncer le manque de places en garderie, et du regroupement Mères au front, créé en 2020 afin d’investir politiquement la figure positive de la mère dans le contexte de la crise climatique.
« Les deux mouvements Mères au front et Ma place au travail invitent tous les gens à se regrouper pour célébrer autrement cette fête des Mères. De nombreuses femmes se sentent inconfortables dans leur rôle de maman, simplement parce qu’elles sont incapables d’assurer elles-mêmes la protection de leurs petits qu’elles ont mis au monde. La tâche est trop lourde. Nous demandons au gouvernement d’assumer ses responsabilités. […] On est pour davantage de courage et d’audace politiques. »
« Je veux laisser à mes cinq petits-enfants un monde dans lequel c’est possible de vivre, où l’air qu’on respire est bon. On veut des terres agricoles productives, des forêts en santé ; on veut mettre fin aux océans de plastique. »
À 11 h, dimanche, les gens sont invités à se présenter au Parc du Musée situé sur la Grande-Allée Ouest, à Québec. Ensuite, les participants marcheront en direction de l'Assemblée nationale.