Selon une étude du département de démographie de l’Université de Montréal, les écoles représentent un vecteur de transmission communautaire important de la COVID-19 à Montréal.
Ces chiffres montrent que la transmission a d'abord son point d'ancrage chez les enfants avant de toucher les parents et non l'inverse.
Chercheuse et démographe, Simona Bignami estime que la réouverture des écoles primaires cette semaine pourrait potentiellement mettre en péril les avantages visés par le confinement actuel.
« Après l'ouverture des écoles en septembre, le taux d'incidence a augmenté d'abord chez les 10 à 19 ans et ensuite, avec un décalage de trois semaines, chez les adultes de 30 à 49 ans, ce qui correspond au groupe d'âge de leurs parents et des travailleurs essentiels. C'est une tendance observée pour l'île de Montréal et que nous avons remarqué aussi dans certains quartiers de Montréal où on retrouve le plus grand nombre d'écoles qui ont déclaré des cas. »