Au procès d’Ugo Fredette, accusé de meurtres prémédités de son ex-conjointe, Véronique Barbe et d'un automobiliste de 71 ans, des policiers sont venus témoigner de la scène du crime.
La journaliste Any Guillemette qui couvre ce procès pour Cogeco Nouvelles a rapporté au micro de Bernard Drainville le témoignage troublant du policier qui s’est présenté le premier au domicile de Véronique Barbe et qui a fait la macabre découverte de son corps ensanglanté.
Puis, elle est revenue sur le contenu d’un échange de messages textes entre Ugo Fredette et Véronique Barbe, présenté en preuve mardi.
«Ça donne froid dans le dos et c’est extrêmement émouvant parce qu’elle le supplie de la laisser tranquille. C’est tellement triste, tellement troublant»
Voici un extrait de ces échanges de textos:
«Arrête parce que tu me fais peur. Arrête. Ugo, je te le dis, je n’en veux plus de cette relation»
«Je me suis pris en main. Il y a rien qui peut réparer ça? Je ne t’ai pas frappé»
«Non»
«Ne me laisse pas seul, je ne serai pas capable. Je ne peux plus vivre sans toi»
«Est-ce que je dois appeler quelqu’un cette nuit pour pas que tu me blesses?»