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J.O. - Tokyo 2020: les perspectives de médailles canadiennes avec Dominick Gauthier, ex-athlète et cofondateur de B2DIX, organisme d'encadrement des athlètes
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À un an des Jeux olympiques d’été de Tokyo, quels sont les chances de médailles du Canada? Objectivement, il ne faudrait peut-être pas s’attendre à une récolte de 22 médailles comme ce fut le cas à Rio en 2016.
C’est ce que pense l’ancien athlète Dominick Gauthier et président de la firme B2DIX qui soutient les athlètes. Comment les représentants canadiens se situent sur cette scène de jeux d’été.
« Il y a des choses qui sont quand même inquiétantes, et en même temps, on est à un an des jeux, ce qui est énorme », note Gauthier.
« Si, avant les jeux de Rio, je vous avais dit le nom de (la nageuse) Penny Oleksiak, personne n’aurait su de qui on parle. Et, soudainement, bang! Elle nous gagne 4 médailles.
« Si on regarde, chiffres pour chiffres, les jeux de Rio et que l’on enlève les surprises comme Penny… À la limite, un Andre de Grasse (sprinteur) qui est arrivé, pas de nulle part, mais qui ne vient pas du système canadien. Ce n’est pas un athlète que l’on développé. Il s’est développé sur le tard, comme on dit et puis bang! Il arrive à gagner lui aussi plusieurs médailles (3).
« Si on enlève ces deux grands noms, les jeux de Rio n’ont pas été un grand succès dans l’ensemble. Ces deux athlètes ont sauvé la mise. Hormis ceux qui ont pris leur retraite, on observe ceux qui performent depuis les derniers jeux, ils n’y en a pas beaucoup. On parle d’à peu près cinq personnes. »
Gauthier et Philippe Cantin soupèsent aussi l'arrivée des nouvaux sports, dont certains risquent d'être éphémères.
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