Membre des Red Wings de Detroit depuis deux ans, David Perron sera joueur autonome sans compensation le 1er juillet prochain.
Présentement en vacances à Detroit, il discute avec Mario Langlois aux Amateurs de sports.
«En étirant ma carrière, mes enfants ont plus conscience de celle-çi», dit celui qui a maintenant deux enfants.
L'attaquant a inscrit 41 buts et récolté 62 mentions d'aide en deux campagnes à Detroit. À 36 ans (le 28 mai), il estime avoir encore quelques saisons devant lui.
«Je veux continuer avec cette équipe. On est passé à un point de faire les séries l'an dernier. J’aimerais ça rester ici pour avoir de plus grandes racines dans la ville et m’établir en tant que leader dans l’équipe. Ma famille et les enfants adorent ça ici.»
Celui dont les modèles de longévité sont Joe Pavelski et Corey Perry, n'est pas friand des longs processus de reconstruction, mais il aime ce qu'il voit des Canadiens.
«Le gâteau a commencé à lever quand Martin St-Louis est arrivé. Ça prend des vétérans qui vont pousser les jeunes.»
Si, comme il le désire, il demeure à Detroit, Perron risque fort de ne jamais porter l'uniforme des Canadiens.
«Je ne veux pas faire les manchettes: ''David Perron veut s'en venir à Montréal''», même si c'est son «son rêve de toujours» de se retrouver avec les Canadiens, mais peu importe le rôle, il est persuadé que ça finira par arriver.
«Je vais finir par m’y rendre».
On écoute David Perron...