Jeudi, O.J. Simpson, véritable légende du football américain, mais aussi connu pour son procès très médiatisé pour double meurtre, où il a été acquitté, a perdu sa bataille contre un cancer de la prostate à 76 ans.
Écoutez Paul Arcand passer en revue les moments clés de la vie chaotique de cet homme, sa carrière, son procès au civil, son arrestation, sa détention, des problèmes d'évasion fiscale, avec le journaliste sportif Alain Crête et l'ancien collaborateur et complice de Paul Arcand, Serge Amyot.
«Ça fait que côté joueur de football, il était extraordinaire. Côté personnalité aussi. Moi je l’ai connu aussi. Je le croisais souvent. C’était un gars extraordinaire. Mais ce matin, j’ai vu et peut-être que vous avez vu le même titre que moi dans des journaux américains ce matin et le titre m’a frappé on ne connaît pas nos vedettes. On connaissait la vedette, mais on ne connaissait pas le gars.»
«Écoute, il y a un appel pour violence conjugale. Elle est encore avec lui à ce moment-là à la résidence et les policiers prennent des photos autour de l’auto-patrouille à côté. Je te réponds là, ça n’a pas de bon sens. Mais c’était une super vedette comme Serge le mentionnait. Mais moi, je me souviendrai toujours de ce vendredi soir là. Quand ça commence à sortir aux nouvelles, il y a une poursuite sur une autoroute en Californie et c’est OJ Simpson qui serait à bord du Bronco blanc. Et c’est une poursuite à basse vitesse. À part ça, mais il y a quoi? 25-30 chars de police qui suivent le Bronco blanc et les gens sur les viaducs qui applaudissent quand le Bronco blanc passe...»