Les microbrasseries du Québec se mobilisent pour dénoncer l'obligation de timbrer différemment les bières en vente pour la maison et celles destinées aux bars et restaurants, une obligation qui complique la vie de ces entrepreneurs québécois.
Écoutez Frédérick Tremblay, copropriétaire de la MicroBrasserie Charlevoix au micro de Louis Lacroix au sujet de cette obligation qui rend la vie difficile pour les microbrasseurs du Québec.
«Donc depuis 2018, ce sont tous les partis d'opposition se sont entendus. Tous les députés ont voté pour l'abolition du timbre parce qu'on voyait bien que c'était un dédale administratif. Par contre, les inspecteurs de la SQ persistent et disent qu'ils ont besoin de ça pour poursuivre leur enquête, pour faire une lutte à l'économie souterraine. Donc en 2018, les partis se sont entendus, ils ont dit "on va vous laisser jusqu'en 2020 pour trouver une nouvelle manière de faire vos enquêtes". Et à partir de juin 2020, il n'y a plus de timbre, c'est fini. Mais malheureusement, le gouvernement de la CAQ, en mars 2020, a fait volte-face et a décidé de rallonger, disons, la mise en application de ça en disant, et je cite: "que la Régie travaillera de concert avec l'industrie pour mettre en œuvre une stratégie d'intervention modernisée". Et là, on est en 2024, ça fait quatre ans et on n'a rien entendu. En fait, ce qu'on a comme nouvelles, c'est quand on parle avec les intervenants du gouvernement. Il n'y a plus personne qui est sur ce dossier-là. L'abolition du timbre pour eux a été abolie.»