Nick Suzuki peut-il devenir un joueur élite dans la LNH?
Il y avait de nombreux sceptiques en début de saison, mais ceux-ci semblent avoir été confondus.
Le premier centre des Canadiens connaît la meilleure année de sa carrière. Avec 67 points, dont 29 buts, en 71 matchs, il atteindra probablement d'intéressants plateaux d'ici la fin de la campagne.
«Je ne me cacherai pas. En début de saison, je disais que j'étais peut-être pas prêt à dire qu’il soit un premier centre d'une équipe championne de la Coupe Stanley. Mon point de vue, là, c'est qu’il s'en va vers ça, c'est sûr et certain. Il est en train de me démontrer plusieurs choses. Je pense qu'on n'a jamais douté de son leadership et de son talent. Personnellement, j'ai douté de la possibilité qu’il atteigne le niveau de joueur de franchise, d’un gars dominant qui peut changer un match à lui seul. Ça, je vais t'avouer que je ne pensais pas qu'il allait atteindre ça aussi rapidement...»
«Ne pas faire comme on a fait avec Saku Koivu pendant 15 ans»
Guillaume Latendresse avait lui aussi des doutes, mais ceux-ci se sont dissipés rapidement.
«Nick Suzuki va être aussi bon que la profondeur qu'on va lui offrir. Il va donner un rôle de premier centre s'il est appuyé et s'il y a du monde en arrière. Il a le talent pour devenir un joueur d'élite. Tout va dépendre de comment on va être capable de l'entourer pour qu’il soit ce leader-là. Il y a une raison pourquoi on a donné le «C» à ce gars-là, qui n'est pas un choix de repêchage. Il est arrivé ici et on lui a donné un contrat à long terme, on lui a tout donné. Puis il est en train de prouver qu'ils ont eu raison de le faire.
«Mais il faut l'entourer et il faut lui donner l'opportunité. Il ne faut pas faire comme on a fait avec Saku Koivu pendant 15 ans. Là, on en a un bon encore qui peut faire un point par match, il faut trouver une façon qu’il soit appuyé par un deuxième centre...»
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