Après une baisse en 2022, le nombre de voitures à essence a de nouveau augmenté en 2023, atteignant des ventes de près de cinq millions de dollars.
Avec la fin graduelle des subventions provinciales à l’achat de voitures électriques dans les prochaines années, les consommateurs reviendront-ils vers les voitures à essence ?
Écoutez le professeur à HEC et Titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l'énergie, Pierre-Olivier Pineau, aborder avec Paul Arcand les ventes de véhicules électriques et la question de la disponibilité de l'offre et des prix qui sont souvent plus dispendieux à l'achat.
«En 2022, il y a eu encore des problèmes de livraison chez les concessionnaires. Il manquait des problèmes d'inventaire, donc il n'y avait pas les modèles disponibles. C'est probablement ça qui a expliqué le recul du nombre de véhicules à essence.»
Il explique que les acheteurs de véhicules sont très myopes, car ils regardent beaucoup le coût d'achat et pas forcément le coût d'opération et le coût de l'essence future.
On aborde aussi la question des cibles d'électrification à savoir si elles sont réalistes et bien que le professeur voit des retards dans plusieurs usines de véhicules électriques et de batteries, il applaudit la fin des subventions parce que, selon lui: «subventionner des véhicules privés c'est à peu près la dernière chose qu'on devrait faire».